De la quête de la pierre philosophale, le roi Glaude nous chargea et de Lourdes à Massalia, notre périple nous mena.
Pour nous guider, outre la foi, nous n'avions que de vieux grimoires mais l'autochtone se montra de bon conseil.
Après bien des errances, nos pas nous menèrent à la forteresse des Baux de Provence que nous explorâmes en vain.
Allions-nous échouer si près du but ?
Courageusement, nous reprîmes la route en direction de la citadelle de Carcassonne.
Nous eûmes un moment de découragement en constatant l'ampleur de la tâche.
Où chercher ?
Il nous fallut passer le pont-levis, franchir les remparts de la double enceinte, explorer l'une après l'autre tours et tourelles, parcourir le chemin de ronde, suivre d'interminables galeries, escalader le donjon, quand soudain, parcourant le hourd, au moment où nous nous y attendions le moins, Perceval l'aperçut !
Elle était là, reposant dans les mâchicoulis, hors d'atteinte depuis mille ans, à peine érodée par le temps.
Faisant fi du danger, au péril de sa vie, Perceval dans un bel élan, franchit hardiement le créneau puis, joignant ses pieds en corolle,un berceau lui fit. Un seul faux-mouvement et la pierre irait se briser au pied du donjon.Lentement, à gestes mesurés, il remonta la précieuse et la Marquise la recueillit délicatement entre ses mains tremblantes d'émotion et lui fit un nid douillet en son havresac.
Il ne restait plus qu'à rejoindre la charriotte lestés du fabuleux butin.
Perceval épuisé, le devoir accompli, s'endormit.........