-- La Marquise -- (Espace réservé aux communiqués de C III)

Ce jourd'hui, XXXI ème jour du premier mois de l'an de grâce MMVII, moi, Catherine III, Marquise de la Chausse déclare porter à la connaissance de tous mes vassaux les écrits que voici:

Récit de la bataille qui opposa la valeureuse armée des bagnérais commandée par Jean-Philippe le Bel, seigneur des Coustous à celle de Catherine III la Petite, marquise de la Chausse et commandant de l'armée des racailles du Marquisat.

Nous partimes tous six par un beau jour frileux
Affronter l'ennemi qui nous guettait anxieux.

La première bataille fut menée rondement
Et le blanc chevalier pourfendit le manant.

La peau de castor qu'il vendit chèrement,
Fut offerte à la marquise qui s'en fit des gants.

Le chevalier noir dans un sublime élan,
Estoqua l'adversaire en quelques instants.

Le troisième larron en fit tout autant,
Et reçut de la marquise l'adoubement.

Les trois autres perdirent malheureusement,
Il s'agissait d'un vieux, d'une femme, et d'un enfant.

Puis vint l'heure du second combat,
Le vent fraichit, le brouillard tomba.

Les vaillants chevaliers sous leurs frèles armures
Avaient tout de même encore fière allure.

La lice se recouvrit d'un voile givrant,
On entendait au loin sonner l'olifant.

Il fallut courageusement reprendre les armes,
Et combattre encore dans le sang et les larmes.

Le chevalier noir était devenu vert
Et claquait si fort des dents qu'on les eût crues en fer.

Les boules s'entrechoquaient dans un bruit d'enfer
Mais l'ennemi vint à bout de ce bras légendaire.

La marquise et le grison s'inclinèrent bientôt,
Après s'être défendus unguibus et rostro.

Seul le chevalier blanc épaulé de l'enfant
Sauva l'honneur en gagnant brillamment.

La froidure s'intensifiait inexorablement,
Il fallait livrer l'ultime engagement.

Le sol était jonché de cadavres sanglants,
Les vautours tournoyaient inlassablement.

La marquise passa en revue ses servants,
Tous étaient vivants, peu restaient fringants.

Ils reprirent le combat courageusement,
Ce fut la plus rude gigantomachie de tous les temps.

Les troupes montraient des signes de faiblesse,
Mais revenaient à la charge sans cesse.

On brisa quelques os, on broya quelques noix,
Dans un baroud d'honneur de bon aloi.

La marquise manqua mourir d'épuisement
Mais continua à parler tout le temps.

Cependant il fallut se rendre à l'évidence,
Déposer les armes et faire repentance.

Cette bataille épique méritait bien
Que tout un chacun s'en souvint.

Voici pourquoi je vous l'ai contée,
Pour qu'elle entre dans la postétité.


Plaudite cires
Gloria victis !

NOUS ATTENDONS AVEC IMPATIENCE LA SUITE DES AVENTURES DU GRISON DU CHEVALIER BLANC DU CHEVALIER NOIRE ET DE LA MARQUISE DE LA POMPE .
SURTOUT L EPISODE OU LE CHEVALIER BLANC S EST FAIT DEFONCE SON ARMURE PAR
UN FIER COMBATTANT VENU DES STEPPES D ASIE CENTRALE.

Le chevalier blanc a un peu merdé sur ce coup. Il s'est lancé dans la bataille sans avoir vérifié la fixation de sa selle et au premier coup de lance il s'est retrouvé le cul par terre (il y retrouva d'ailleurs nombre de ses compagnons d'arme qui avaient si fière allure la semaine d'avant !)

Mais cela n'a pas suffit à entamer son moral et avec l'aide de son fidèle écuyer il repartit à la charge et terrassa brillament l'ennemi dans la deuxième joute.

Malheureusement lors de la troisième et dernière joute, au moment de remonter en selle son pied glissa sur l'étrier et il roula au sol pour la seconde fois.

Depuis il s'est commandé une nouvelle armure, mais il a pas eu le trmps de l'enfiler dimanche !

Une petite ode dans "l'esprit Marquisat".

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L'offrande


De part les dix villages qui forment le Marquisat
S’est levée une armée qui s’en va au combat.
N’ayant pour toute arme que la force de leur foie,
Ils s’en vont guerroyer dans le vent et le froid.

Leurs armures sont fragiles mais leurs cœurs sont grands,
De tous ces mercenaires ils sont différents :
Les causes qu’ils défendent ne sont pas celles des puissants
Qui vont à la guerre que pour y quérir argent !

La beauté de leurs âmes les met au-dessus
Des chasseurs de mises qu’ils ont combattus.
Si la fin de l’assaut les transforme en vaincus,
Ce qui compte à leurs yeux, ils ne l’ont pas perdu.

Ô seigneurs qui mesurez la valeur des hommes
En faisant du prix de vos victimes la somme,
C’est de bonne grâce que le Marquisat vous donne
Ces quatre écus pour le cours de votre personne.


AD HONORES

JE PENSE QUE TOUT EST PARFAITEMENT JOLIMENT DIT DANS CETTE ODE !

Un seul mot :BRAVO

Si tu ne t'améliores pas a la Pétanque (pour passer sur SPORT+),tu pourras toujours aller chez PIVOT ou PPDA

Pour pouvoir jouer longtemps à la pétanque il est important d'être un peu philosophe, voire même un tantinet poète sinon tu finis par dire des trucs "vachement originaux" et plein d'humour du style:
- Moi j'suis tireur d'élite, toi t'es tireur des litres,
- A toi de jouer grain de riz,
Le langage des élites du 65 quoi !

Petite chanson pour fêter la fin de la coupe des clubs

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Tout va très bien Madame la Marquise


Allô Daniel, quelles nouvelles,
Absente depuis quelques jours,
Racontez-moi, ami fidèle,
Que trouverai-je à mon retour ?

Tout va très bien Madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que je vous dise,
On déplore un tout petit rien :

Un incident dans la bataille,
La défaite de vos racailles,
Mais à part ça Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.



Allô Daniel, quelles nouvelles,
Mes racailles auraient donc perdu,
Raconter-moi, ami fidèle,
Comment ont-ils été battus ?

Tout va très bien Madame la Marquise
Tout va très bien, cela n’est rien :
C’est en voulant faire un carreau
Que Mathias leva le bras trop haut
La boule tomba sur Molinas,
Et lui fracassa le tibia
Puis rebondit sur le Pierrot,
Lui explosa le haricot,
Et quand il cria ouille, ouille, ouille,
On eut peur que ce soient les couilles,
Elle sauta sur le grand Gigi,
Lui écrabouilla le zizi.
Elle atterrit dans son élan,
Sur la tronche du pauvre Christian,
Qui la jeta, on ne sait pourquoi,
Sur la couronne de notre roi.
Mais à part ça, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.



Allô Daniel, quelle pagaille,
Nous aurions déjà cinq blessés,
Racontez vite, car je défaille,
Comment cela s’est-il enchaîné ?

Cela n’est rien, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.
Le bon Jacques se mit en colère
Et la jeta par terre
Corinne de suite la ramassa,
Et ses roustons elle visa
Il en eut un tellement broyé
Qu’on dut aussitôt l’amputer,
La boule tomba dans les bras
De Jean-Paul qui l’intercepta
Mais il la lâcha sur ses pieds,
Voilà encore un estropié.
Maurice qui passait par-là,
La prit au creux de l’estomac,
Mais à part ça Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.



Allô Daniel, ami fidèle,
Mes racailles sont donc décimées,
Racontez-moi car je chancelle,
Comment cela s’est-il terminé ?

Tout va très bien Madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien :
La boule continua de rouler,
Plus rien ne pouvait l’arrêter,
Elle partit comme une fusée
Et atterrit au Comité
Où elle explosa à grand fracas
C’était un coup d’Al Quaida !
Mais à part ça Madame la Marquise,
Moi je n’ai rien, tout va très bien !

Pour embellir notre club je lui offre ces quelques coupes que j’ai gagnées dans le 65 mais également dans les départements limitrophes. Ces trophées si chers à mon cœur sont le fruit de joutes acharnées devant des adversaires redoutables qui durent cependant s’incliner devant la bannière rouge et noire.

Il serait bon que le bureau prenne les dispositions nécessaires pour augmenter le nombre des étagères afin que ces trésors puissent être contemplés rapidement. N’hésitez pas à choisir des matériaux de qualité, vous pouvez utiliser à cet effet les recettes des concours à 8 équipes.

La Marquise

Messire Perceval, je vous trouve bien gonflé
D'avoir osé mon pseudo pirater.

Ayant été pour moitié dans cette moisson,
Vous eussiez aussi bien pu signer de votre nom.

Ma modestie légendaire m'aurait empêchée,
D'écrire de la sorte, même si je l'avais pensé.

L'exercice est périlleux de parler au nom d'une femme,
A vous jouer de la métempsycose, vous pourriez laisser votre âme.

Ceci étant dit, il est un fait que je ne renie,
L'étagère des coupes doit être agrandie.

Parler au nom d'une femme
L'exercice est fort aisé
Il sufit que de quelques grammes
Son cerveau soit constitué.

Toutefois le poids du mien
Afin d'être équivalent
M'oblige d'en utiliser
Que quelques pour cents.

C'est cette manipulation
Qui me permet de transcrire
Ce que vous pensez au fond
Et que votre bouche n'ose dire.

Magnifique toutes ces coupes!!!

Mais ce qu'il y a de plus beau encore se sont les moulins à café que l'on peut voir en arriére plan! (mural ,de comptoir ,a volant)

(Parole de Brocanteur...........)