Argelès vendredi soir

Un exploit de plus pour nos deux blaireaux adorés LE GLAUDE - SERGIO qui ont décroché la timbale pour le dernier concours de la saison à Argelès.
Toutes les grosses équipes étaient présentes pour cette ultime confrontation.
Avec une maestria digne d'un grand toréro, notre sergio envoyait ses boules flirter avec le bouchon et Le Glaude anéantissait toute rébellion de l'adversaire par de fracassants carreaux dont l'écho résonne encore sous les frondaisons du parc.
Nul ne pouvait leur résister, pas même l'équipe Garbay qu'ils rencontrèrent en demi-finale.
Grand seigneurs, dignes représentants de l'esprit Marquisat, ils partagèrent en finale et firent don de la coupe (qui aurait eu fière allure pour agrémenter le club-house) au jeune adversaire.
Un geste magnifique (et rare) qui mérite d'être souligné !

IL EST VRAI QUE LACHEMENT ABANDONNES PAR TOUS NOS SUPPORTERS NOUS FUMES OBLIGES DE NOUS SURPASSER EN TERRE HOSTILE JUSQU A CE QUE MORT DE TOUS NOS ADVERSAIRES S ENSUIVE.
DU COUP IL S EST TROUVE QU AU LIEU D ENGRAISSER LE PETIT COCHON LA PRIME A SERVI A ENGROSSER LA PANSE DE VOTRE GRINCHEUX TONTON RALOUCHON PREFERE.

Que vois-je, que lis-je ?
Tu aurais osé t'empiffrer avec les thunes au lieu d'engraisser le cochon ?Pour la peine, tu seras privé de glaces à l'italienne jusqu'à nouvel ordre.
Alors que ce pauvre gorret pèle de froid tellement il est vide, Môôôôôsieur se permet d'engourdir le grisbi, de subtiliser les fafiots, de dérober les talbins, de craquer le pèze, alors qu'il a touché le Jack-pot !
Je n'ose y croire.
Pour la peine tu me réciteras un acte de contrition, deux Avé et un Pater et tu me conjugueras à tous les modes et à tous les temps : "Je partagerai mon pognon avec mes petits camarades" et ce pour vendredi soir dernier délai.
Je ne vous salue pas, estomac ambulant !

Pour toi nous avons voyagé par vaux et par monts
Ô mon joli cochon.
De notre labeur nous t'avons nourri
Ô mon cochon joli.

Puis un jour on te priva de grains
Ô le cochon vilain
Et tu mourus de privations
Ô le vilain cochon !

Le prix des céréales ayant augmenté,
Notre cochon il fallut sevrer.
Les deux blaireaux ayant gagné,
Ne voulurent point l'alimenter

Or, il advint que quelques temps plus tard,
Notre cochon ayant perdu tout son lard,
Ces deux navets furent pris de remords
Et décidèrent de le couvrir d'or.

Làs, la pauvre bête avait tant dépéri
Qu'aucun bon soin n'y fit
D'un jambon il fallut l'amputer,
Pleurez amis notre cochon sacrifié !